Cette annonce intervient alors que 7.000 fonctionnaires de l'International Revenue Service en période d'essai ont déjà commencé à être renvoyés.

(illustration) ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / KAYLA BARTKOWSKI )
La purge s'accélère dans dans le fisc américain. L'International Revenue Service (IRS) envisage de renvoyer la moitié de ses quelque 90.000 employés, a indiqué mardi 5 une source ayant connaissance du dossier, ce qui constituerait une nouvelle coupe drastique dans l'administration fédérale sous la présidence de Donald Trump.
Interrogée sur des éléments rapportés dans la presse américaine selon lesquels l'IRS envisageait de licencier la moitié de ses quelque 90.000 employés, cette source a confirmé qu'un tel projet était en discussion en interne.
Cette nouvelle perspective de réduction drastique d'effectifs, dont font déjà les frais nombre d'administrations fédérales, intervient une dizaine de jours après que pas loin de 7.000 fonctionnaires du fisc américain en période d'essai ont déjà commencé à être renvoyés.
Entre-temps, la Maison Blanche a demandé à l'ensemble des agences fédérales américaines de se préparer à des licenciements massifs de leurs fonctionnaires en leur présentant un processus en plusieurs phases.
Des dizaines de milliers de fonctionnaires incités à la démission
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a lancé une vaste offensive destinée à sévèrement resserrer l'administration fédérale et à sabrer dans les dépenses publiques, une de ses promesses de campagne. Spécialement missionné, Elon Musk, l'homme le plus riche du monde devenu incontournable, le seconde dans ce que le duo qualifie de combat contre la bureaucratie.
Les premiers ciblés ont été les fonctionnaires chargés des politiques de promotion de la diversité.
Dès les premières semaines de la présidence républicaine, un dispositif incitant à une démission différée en échange de salaire et avantages sociaux maintenus jusqu'en septembre a été proposé aux plus de deux millions de fonctionnaires fédéraux. Plus de 75.000 employés fédéraux l'ont accepté, selon la Maison Blanche.
Depuis, ceux en période d'essai - récemment recrutés ou promus - ont été visés. Une décision de justice rendue vendredi par un juge fédéral à San Francisco (Californie) a toutefois estimé les directives données par le bureau fédéral chargé des ressources humaines "illégales, invalides" et devant "être bloquées et annulées".
Dans une précédente action en justice initiée par plusieurs syndicats de fonctionnaires pour contester les licenciements massifs, un autre juge fédéral avait en revanche considéré sa juridiction pas "compétente". Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a également été marqué par le démantèlement brutal d'USAID, la puissante agence américaine d'aide humanitaire et de développement international.
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